Madame Marie-Louise Echerbault

À la mémoire de

Il était un petit chemin,
Sentant bon l'odeur des foins,
Où marguerites et coquelicots,
Telles des touches de pinceaux,
Fleurs messagères de l'été,
Rendaient ton cœur plus léger.
Il est tant de souvenirs,
Mais il est tard, il faut partir.
Dans la douceur d'un après-midi,
Au seuil de l'été tu t'es endormie,
Juste te reposer, faire une pause,
Enveloppée du parfum des roses,
Bercée par le chant des oiseaux,
Il faisait si beau.
Tu es partie dans ton rêve bleu,
Celui que tu as chanté si souvent,
Pour les petits et les grands,
Celui qui s'envole dans les cieux,
Au beau pays appelé paradis;
Plus de larmes, plus de soucis.
Tu devais venir nous voir,
Tu es partie sans dire bonsoir.
Il était un bout de chemin,
Qui sentait bon l'odeur des foins,
Où nous t'avons accompagnée,
C'était le début de l'été.
C'était hier, c'est maintenant,
C'était il y a déjà trois ans,
Et tu nous manques tellement,
Maman.
Avec l'amour de tes enfants,
petits-enfants, de tous celles et ceux qui t'ont aimée.