Madame Michèle Talamazzi

Mon cher amour,
voilà déjà un an que tu m'as quitté, et si tu as cadenassé mon cœur et jeté la clef le jour de notre rencontre, le soleil de ta vie a éclairé la mienne et brillera toujours dans mon cœur.
Merci pour ce que tu m'as donné.
Ton mari, Gino.

Chère

Rappelle toi notre premier baiser du 11 novembre 1950.
Bien sûr il y en a eu d'autres, mais ce jour-là tu as cadenassé mon cœur et jeté la clé.
65 ans après, je m'en souviens encore et je reste à ce jour ton mari bien-aimé.
Gino.

Chère

comme j'attendais ce jour avec impatience pour pouvoir te gâter de fleurs ou petits bijoux et voir ton sourire épanouir ta bouche, et bien j'irai où tu dors, de ton dernier sommeil, et je te fleurirai pour que tu restes, pour moi, la plus belle.
Michèle, tu me manques,
ton mari qui n'a aimé que toi, Gino.

Déjà six mois que tu m'as dit au revoir mais ta présence est toujours autour de moi et, sans arrêt, je te parle et te remercie pour la belle vie que nous avons passé ensemble, et seule la mort nous a séparés.

Merci Michèle,
mais tu me manques.

Gino.